Gangster Squad
Gangster Squad est le dernier film en date de Ruben
Fleischer. Le réalisateur de « Bienvenue
à Zombieland » film d’horreur parodique et totalement décalé, change
ici totalement de registre. Son film traite cette fois de la mafia. Un thème
classique du cinéma américain, qui a engendré beaucoup de chefs d’œuvre :
Le parrain, Les affranchis, Casino.
En 1949 à Los Angeles, le parrain Mickey Cohen (interprété
par Sean Penn) règne sur toute la ville. Ses trafics d’alcools, de prostitués
et de drogues sont des marchés florissants. Mais Mickey n’en a pas assez, pour agrandir son territoire il décide de
l’étendre jusqu’à Chicago. Avec l’aide des flics pourris et autres politiciens
cela paraît simple, mais une brigade du LAPD (Ryan Gosling) enquête en secret
et va tenter de détruire l’empire de Cohen…
Un synopsis classique des films mafieux. Et ce n’est pas
plus mal, avec son lot de rebondissements et de coups d’éclats, le film reste
captivant tous du long de la projection. Mais contrairement au scénario, la
mise en scène elle n’a rien de classique. Couleurs criardes, montage du film à
la Michael Bay la rende nerveuse. Ce qui
est assez peu commun dans les films de gangsters. Le spectateur est alors malmener
par la caméra en mouvement constant, l’immersion dans le film est donc totale.
Outre la mise en scène, le casting est lui aussi très osé.
En mettant Ryan Gosling (Drive, Crazy stupid love) et Sean Penn (Mystic river,
I am Sam) qui sont deux acteurs d’une génération différente en tête d’affiche,
le réalisateur fait un pari risqué. Mais une synergie naît très vite entre les
deux acteurs. Deux interprétations fiévreuses qui se rejoignent dans une scène
d’affrontement final spectaculaire. Entre les traits tirés de Sean Penn et le
regard impénétrable de Ryan Gosling (il nous rappel bizarrement son personnage
dans le film Drive) les acteurs sont au sommet de leur forme. Les seconds rôles
tenus par Emma stone (The Amazing Spiderman, The Help) et Josh Brolin (Wall
Street, Men in Black 3) sont eux parfaits dans leurs personnages. Avec
cohérence et subtilité ils donnent une profondeur aux personnages, auquel on
s’attache très rapidement.
Le film arrive donc à s’imprégner du style scénaristique de
ses paires tout en restant unique en son genre grâce a une mise en scène très
stylisée et des personnages recherchés. Au final un rendu nouveau pour un bon
divertissement
3/5
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