vendredi 3 janvier 2014

Gangster Squad

Gangster Squad est le dernier film en date de Ruben Fleischer. Le réalisateur de « Bienvenue à Zombieland » film d’horreur parodique et totalement décalé, change ici totalement de registre. Son film traite cette fois de la mafia. Un thème classique du cinéma américain, qui a engendré beaucoup de chefs d’œuvre : Le parrain, Les affranchis, Casino.
En 1949 à Los Angeles, le parrain Mickey Cohen (interprété par Sean Penn) règne sur toute la ville. Ses trafics d’alcools, de prostitués et de drogues sont des marchés florissants. Mais Mickey n’en a pas assez,  pour agrandir son territoire il décide de l’étendre jusqu’à Chicago. Avec l’aide des flics pourris et autres politiciens cela paraît simple, mais une brigade du LAPD (Ryan Gosling) enquête en secret et va tenter de détruire l’empire de Cohen…
Un synopsis classique des films mafieux. Et ce n’est pas plus mal, avec son lot de rebondissements et de coups d’éclats, le film reste captivant tous du long de la projection. Mais contrairement au scénario, la mise en scène elle n’a rien de classique. Couleurs criardes, montage du film à la Michael Bay  la rende nerveuse. Ce qui est assez peu commun dans les films de gangsters. Le spectateur est alors malmener par la caméra en mouvement constant, l’immersion dans le film est donc totale.
Outre la mise en scène, le casting est lui aussi très osé. En mettant Ryan Gosling (Drive, Crazy stupid love) et Sean Penn (Mystic river, I am Sam) qui sont deux acteurs d’une génération différente en tête d’affiche, le réalisateur fait un pari risqué. Mais une synergie naît très vite entre les deux acteurs. Deux interprétations fiévreuses qui se rejoignent dans une scène d’affrontement final spectaculaire. Entre les traits tirés de Sean Penn et le regard impénétrable de Ryan Gosling (il nous rappel bizarrement son personnage dans le film Drive) les acteurs sont au sommet de leur forme. Les seconds rôles tenus par Emma stone (The Amazing Spiderman, The Help) et Josh Brolin (Wall Street, Men in Black 3) sont eux parfaits dans leurs personnages. Avec cohérence et subtilité ils donnent une profondeur aux personnages, auquel on s’attache très rapidement.
Le film arrive donc à s’imprégner du style scénaristique de ses paires tout en restant unique en son genre grâce a une mise en scène très stylisée et des personnages recherchés. Au final un rendu nouveau pour un bon divertissement
3/5





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire