vendredi 3 janvier 2014

Résumé de la 85ème cérémonie des oscars,
 en attendant la 86ème

Première partie :

La 85ème cérémonie des oscars s’est tenue le 24 février à Los Angeles. Durant 3 heures les récompenses ont plus et les acteurs ont fait leurs shows. Depuis 1929 ils ont lieux, ce qui fait des « Academy Awards » les plus anciennes récompenses dans le domaine du cinéma. De ce faite, les oscars sont considérés aujourd’hui comme la plus importante cérémonie cinématographique (devant les Goldens Globes, le festival de Cannes, ou la Mostra de Venise). On avait  attendu cette soirée avec impatience, et surtout on voulait qu’elle soit enfin à la hauteur de l’évènement. Car les présentations des années précédentes étaient elles, très décevantes. En 2011, les présentateurs étaient James Franco (la trilogie Spiderman, 127 heures) et Anne Hathaway (love et autres drogues). Farces qui tombent à plats, humour insipide et surtout une nonchalance de la part de Franco qui ne passait pas. Celle de 2012 ne valait guère mieux. Pour revenir aux fondements l’académie avait choisit Billy Crystal (Quand Harry rencontre Sally) qui avait déjà été 9 fois nommé a ce poste si convoité. Mais là encore une ambiance morose et sans surprise pris place durant les 3 heures de cérémonie, Crystal avec le temps a perdu son si fabuleux humour noir, et surtout de sa vigueur.
Mais cette 85ème cérémonie à donner un second souffle aux oscars avec un présentateur dans l’air du temps. Vous vous souvenez sans doute de « Ted » ? Vous savez ce film avec un ours en peluche qui parle, mais aussi fume et raconte de obscénités ? Eh bien le réalisateur de « Ted »,  Seth MacFarlane (qui est aussi le créateur « d’American Dad ») a été choisit pour présenter la cérémonie. Humour corrosif et décalé vont être au rendez-vous. Seth a même fait venir Ted sur scène, cet invité surprise n’est pas passé inaperçu de plus la chanson sur les « boobs » qui a suivie était aussi très osée…  
Beaucoup de surprise il y a eu donc, tout cela en gardant le charme d’antan de la cérémonie. Adèle a même chanté « skyfall ». Cet événement est bien sûr dû à la nomination de « skyfall » pour la meilleure chanson originale pour un film. Voici les propos de la chanteuse avant sont passage : « C'est en même temps un honneur d'être nommée, mais aussi terriblement merveilleux de m'imaginer chanter devant un tas de gens qui se sont appropriés mon imagination encore et encore. C'est une expérience que je n'ai jamais vécue et que je ne vivrai probablement qu'une fois ! ».
Préalablement  à la cérémonie a eu lieux comme toujours l’arrivée sur le tapis rouge des invités : acteurs, réalisateurs, producteurs, chanteurs, et d’autres personnalités répondrons aux multiples interviews pendant 3 heures. Un moment toujours très apprécier des spectateurs qui peuvent admirer les tenues de leurs stars préférés, qui sont très souvent extraordinaires (rappelez vous les robes de Stacy Keibler et Angelina Jolie l’an passé). Cette année la présence de Jennifer Lawrence, Anne Hathaway, et Amy Adams a donné de bons résultats.
La cérémonie de l’année dernière a donc donné du dynamisme qui manquait depuis quelques années à la présentation. Maintenant va rentre aux oscars se qui appartient aux oscars ! Bientôt les résultats en deuxième partie...


mes films préférés :

Rien de mieux pour faire connaissance, je ferai aujourd'hui juste la liste puis chaque semaine je m’attarderai sur un en particulier.

1/ The social network de David Fincher, avec Jesse Enseiberg et Andrew Garfield.
2 / Pulp Fiction de Quentin Tarantino avec Bruce Willis, Samuel L Jackson.
3 / The Dark Knight de Christopher Nolan avec Cristian Bale, Morgan Freeman.
4 / Les Affranchis de Martin Scorsese avec Robert de Niro et Joe Pesci.
5 / Jackie Brown de Quentin Tarantino avec Samuel L Jakson et Robert de Niro.
J'ai toujours été passionné du cinéma, tellement que aujourd'hui une envie soudaine d'un blog dessus met apparue ! Voilà l'ouverture de cinétape, j’espère que l'on va faire connaissance très vite : rétrospectifs, critique d'actuelle et ancienne arrive très vite, bye !
Gangster Squad

Gangster Squad est le dernier film en date de Ruben Fleischer. Le réalisateur de « Bienvenue à Zombieland » film d’horreur parodique et totalement décalé, change ici totalement de registre. Son film traite cette fois de la mafia. Un thème classique du cinéma américain, qui a engendré beaucoup de chefs d’œuvre : Le parrain, Les affranchis, Casino.
En 1949 à Los Angeles, le parrain Mickey Cohen (interprété par Sean Penn) règne sur toute la ville. Ses trafics d’alcools, de prostitués et de drogues sont des marchés florissants. Mais Mickey n’en a pas assez,  pour agrandir son territoire il décide de l’étendre jusqu’à Chicago. Avec l’aide des flics pourris et autres politiciens cela paraît simple, mais une brigade du LAPD (Ryan Gosling) enquête en secret et va tenter de détruire l’empire de Cohen…
Un synopsis classique des films mafieux. Et ce n’est pas plus mal, avec son lot de rebondissements et de coups d’éclats, le film reste captivant tous du long de la projection. Mais contrairement au scénario, la mise en scène elle n’a rien de classique. Couleurs criardes, montage du film à la Michael Bay  la rende nerveuse. Ce qui est assez peu commun dans les films de gangsters. Le spectateur est alors malmener par la caméra en mouvement constant, l’immersion dans le film est donc totale.
Outre la mise en scène, le casting est lui aussi très osé. En mettant Ryan Gosling (Drive, Crazy stupid love) et Sean Penn (Mystic river, I am Sam) qui sont deux acteurs d’une génération différente en tête d’affiche, le réalisateur fait un pari risqué. Mais une synergie naît très vite entre les deux acteurs. Deux interprétations fiévreuses qui se rejoignent dans une scène d’affrontement final spectaculaire. Entre les traits tirés de Sean Penn et le regard impénétrable de Ryan Gosling (il nous rappel bizarrement son personnage dans le film Drive) les acteurs sont au sommet de leur forme. Les seconds rôles tenus par Emma stone (The Amazing Spiderman, The Help) et Josh Brolin (Wall Street, Men in Black 3) sont eux parfaits dans leurs personnages. Avec cohérence et subtilité ils donnent une profondeur aux personnages, auquel on s’attache très rapidement.
Le film arrive donc à s’imprégner du style scénaristique de ses paires tout en restant unique en son genre grâce a une mise en scène très stylisée et des personnages recherchés. Au final un rendu nouveau pour un bon divertissement
3/5